UNE MAUVAISE ISOLATION PÈSE DAVANTAGE SUR LES PRIX DES MAISONS QUE DES APPARTEMENTS
Une étude du Conseil supérieur du notariat montre à quel point une mauvaise étiquette énergétique peut jouer sur le prix d’un logement. L’étude, intitulée « La valeur verte des logements en 2019 », établit qu’en France 11% des logements anciens vendus était classés parmi les plus énergivores (F ou G au titre du diagnostic de performance énergétique ou DPE). C’est ce qu’on appelle les passoires thermiques. Les logements de classe D représentaient quant à eux près de 40% des ventes. Si les ventes de logements les plus économes (A ou B) avaient légèrement augmenté en 2019 par rapport à 2018 de 1 point, ils ne représentent que 6% des ventes.
En s’intéressant plus en détail aux maisons, les notaires constatent que les moins bonnes étiquettes y sont davantage représentées, avec 39% de maisons anciennes de classe E-F-G contre 35% pour les appartements anciens. « Le type de logement, notamment, a un impact important sur les consommations d’énergie. En effet, le confort thermique restant plus difficile à assurer dans une maison que dans un appartement: les maisons consomment près de 35 % d’énergie en plus que les appartements, à caractéristiques comparables », précisent les notaires.
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